Le Grand Maître Provincial de Neustrie,
- conscient de la fracture qui existait entre la direction de notre Obédience (en bien triste état depuis quelques mois) et les F.F de la Province dont la volonté manifeste et constamment renouvelée, issue de la consultation des L.L de Neustrie, consistait à réclamer le départ de F.S.
- refusant de cautionner plus longtemps les décisions arbitraires et injustes troublant la paix et la sérénité nécessaires aux travaux maçonniques
prenait une décision sage et mûrement réfléchie, qui l'honorait d'ores et déjà:
il présentait sa démission au Grand Maître, fort du soutien de la quasi-totalité de ses Officiers Provinciaux.
Par ailleurs, ces mêmes Officiers Provinciaux, qui lui avaient déjà manifesté un soutien massif lorsque le Grand Maître avait tenté d'obtenir la démission du Député et d'un Assistant Grand Maître, refusaient par principe de participer à la formation de tout nouveau Collège Provincial, tant que la fin du mandat de F.S ne serait pas fixée à la date du 4 décembre 2010, conformément à la durée pour laquelle il avait été initialement élu.
De nombreuses Provinces, attentives depuis le mois de mai aux prises de position de la Neustrie, décidaient alors de copier l'exemple de la plus ancienne Province de notre Obédience, remettant la démission de leurs Collèges respectifs à la date du 4 décembre 2010, considérant qu'ils avaient été nommés et investis pour remplir un mandat de trois ans, conformément aux règlements et Constitutions de l'Obédience.
Nos dignes et très respectables Frères "parisiens" prenaient enfin conscience de la profondeur et de la gravité de la crise qui nous affectait ainsi que de l'ampleur de la catastrophe annoncée pour cette Obédience à laquelle nous sommes profondément attachés.
Hélas, trois fois hélas, il ne s'agissait que d'un rêve.
Mais, au fait, après mûre réflexion …………
il suffirait de presque rien pour que
ce rêve devienne réalité!